Le jour des funérailles d’Actorix fut le plus triste évènement qu’ai compté la Truie depuis sa création.
L’armée entière de cette magnifique coagulation de fiers gaulois, ainsi que ses plus illustres membres, tout comme les plus humbles, furent présents.
15000 phalanges, 3000 combattants épéistes, 600 avant-gardes, 1500 cavaliers druides, ainsi que 850 hédouins et 300 machines de guerre étaient rassemblées en bon ordre par régiments.
Le banquet en l’honneur du plus illustre chef gaulois qu’ai jamais foulé ses terres fut le plus somptueux possible, et même si chaque personne présente aux recueillement sentait la tristesse envahir leur cœur, aucune larme ne fut versée, car c’est ce qu’aurait souhaité leur chef tant aimé.
Une fois les funérailles effectuées chaque membre du conseil pris la parole pour rendre honneur une ultime fois à leur guide spirituel.
Ce fut tout d’abord le maître barde Ulkath qui prit la parole. Non point qu’il était moins triste que les autres pour oser rompre le silence, mais parce que son habileté oratoire et l’attente de son intervention de la part de tous le poussèrent à agir de la sorte.
Aucune ode en se monde ne fut aussi sublime et l’émotion était à son comble quand les chefs des quattre tribues prirent à leur tour la parole.
Le second à s’adresser à cette assemblée fut Vlady, chef de la tribue des Biturgies, celle d’Actorix.
Il n’avait pas d’habileté oratoire particulière, mais en tant que druide de l’alliance et fidèle serviteur de La Truie et de son Chef, le peuple en attendait beaucoup de sa part.
Ses paroles furent simple et se terminère, après une courte mais non moins émouvante récapitulation de l’aventure passée, par celles-ci :
"Salut à toi grand chef !
Grand protecteur et guideur de la Truie
Une foule de Gaulois tu auras réunis
Pour ensemble protéger nos fiefs.
Armée et villages n'étaient pas encore faits
Lorsqu'un jour tu m'as invité
En ce monde ou je suivais les grandeurs d'un peuple passé
Et l'aventure au fil des gens et du temps fut lancée
Seulement l'adversaire était nombreux et la bataille était risquée
Ensemble les membres de la Truie se sont soudainements réunis
Et la fin de la journée vit le sol rempli d'ennemis
Ceci mes amis n'est pas une ode de grand maître
Mais un hommage au meilleur chef gaulois respecté
Qui aura survécut en amis même devant l'acte du traître."
Sur ses paroles il laissa la place aux autres chefs et fidèles d’Actorix et rejoint le foule la tête baissée, tentant decacher les larmes qui innondaient la surface bleutée de ses yeux sans pour autant déborder.
Le suivant fut William Wallace, chef de l’éminent de la tribue des Carnutes.